Un dîner de courtoisie ? [ Seigneur Caïn ]

[ post pas génial, mais je savait pas comment commencer xD ]


La route avait été longue. Maenne avait du se déplacé depuis la capitale, pour une ville plus au sud nommée Maone. Cette ville était importante, surtout grâce au commerse qui y connaissait un grand essor. Le chemin s'était fait tranquillement. La reine n'aimait pas tellement quitter le palais en ces temps étranges où les peuples se divisaient, mais le Seigneur des lieux, le Seigneur Ter'Kemn, avait insisté pour que Maenne vienne dîner au château. Il n'avait pas donné de raison particulière et avait présenté cela comme un dîner courois. Cependant, Maenne était sûre qu'il avait une idée derrière la tête.

Maenne jeta un yeux par la fenêtre de la diligence. Elle approchait du château, et les habitants à la vue du convois, cessaient leur activités, le temps du passage. La diligence était bien entendu suivit et précédé par des gardes, des domestiques et tout le personnel habituel. Trop buyant au goût de Maenne mais cependant utile à sa sécurité.

Ils approchaient. Une petite foule d'habitants et de commerçants se formaient autour du château. Maenne sortit de sa diligence avec l'aide de l'homme qui venait de lui ouvrir la porte. Suivit de plusieurs de ses suivantes, elle s'avançait vers l'entrée du château. Le soleil commençait à se coucher et les habitants ne tarderaient pas à rentrer chez eux. Avant d'avoir atteint les marches qui menaient à l'entrée de la demeure du seigneur, Maenne vit se dernier qui attendait en haut de cet escalier extérieur. La reine se composa son visage "officiel". Elle adopta un air sympatique, mais dont émanait cependant de l'assurance et de l'autorité.

Décidément, ces nobles, ils avaient toujours besoin du bling-bling habituel, d'une floppée de serviteurs et de garde, et devant et derrière s'il vous plait! Caïn regardait depuis un moment le convoi de la reine arriver, et quel coinvoi! Il se demandait même si le château de feu-sa crétine avait assez de place pour tout ce beau monde, enfin, au moins il pourrait avoir un bon dîner en tête-à-tête avec la reine, et ce n'était qu'une femme! Une sacrée femme certes, mais une femme tout simplement.

Voyant le carosse de "sa majesté" s'arrêter Cain partit dans un débat philosophique contre lui-même, disait-on une sacrée femme ou une femme sacrée, et qu'était donc la reine? *Une con... sacrée, haha! Non arrête tu vas être capable de lui sortir triple buse, pense au barrage, au barrage, au barrageuuuh...*

S'armant de son meilleur sourire, il afficha un air franchement joyeux à l'arriver de la reine dans ses escaliers et rabattit une mèche folle derrière son oreille, prenant délicatement sa main pour la baiser avec élégance.

"Ma reine, c'est un honneur de vous recevoir en ma demeure."

Son mielleux, sa voix suave avaient eu raison de bien des écervelées déjà, il espérait que la reine ne serait pas ce "genre" de femme et qu'elle pourrait avoir avec lui une discussion un tant soit peu intéressante, au moins sur l'administration du royaume, mais cette donzelle avait l'air intelligente, et, ce n'était sûrement pas pour rien qu'elle gouvernait à sa place! enfin, pour l'instant.

"Le voyage s'est-il bien passé?"

Le seigneur lui baisa délicatement la main et s'enquit du voyage, après lui avoir fait connaitre l'honneur de sa présence ici. Le tout, dit avec plus ou moins de sincérité. Maenne savait que l'hypocrisie et la corruption était présente partout dans cette branche de la hiérarchie et elle aurait menti si elle avait avoué ne pas s'en servir.

-Tout c'est très bien déroulé. Nous n'avons eu aucun ennuis particulier, merci de votre attention.

Maenne sourit en terminant sa phrase. Ses suivantes étaient déjà à l'intérieur. Il ne restait, dehors, que quelques gardes en plus des deux seigneurs. L'objet du dîner intriguait toujours Maenne. La demande avait été tellement pressente, qu'elle doutait franchement qu'elle ne cachait rien. Qu'allait-il lui demander ? Des privilèges comme certains le ferait ? Probablement. Carwën ne pouvait pourtant pas tout faire ni tout donner. Enfin, il faudrait comme toujorus répondre avec tact et calme. S'énervée ne résolvait jamais rien.

- Quant à vous Seigneur Ter'Kemn, j'espère que vous n'avez pas trop d'ennui. Ces derniers temps, ils semblent que plusieurs confilts naissent de partout. Cependant, je préfèrerais en discuter à l'intérieur...

Il comprendrait bien que leur discution ne devait pas tomber dnas des oreilles indiscrête. Le peuple devait bien savoir plus ou moins, grace ou à cause des rumeurs, qu'il y avait des minis conflits. Cependant, en temps de reine, elle ne devait rien dire officiellement, du moins pour l'instant, avant d'être sûre de quoi que se soit. Procédure plutôt injuste, mais nécessaire, estimaient ses conseillers.

"Bien entendu Majesté, c'était bien entendu prévu, je ne vais pas vous laisser sur mon entrée contre votre gré..."

Un fin sourire charmeur se dessina sur les lèvres de Caïn. Que cela pouvait être facile! Il était très étrangement à l'aise, autant que lorsqu'il sortait impressionner ces dames. Doucement, il avança le long des sinueux couloirs où déjà plus d'un serviteur s'était perdu. Son château était construit, ou plutôt reconstruit d'une façon toute particulière. Pour les nouveaux venus, il était tout simplement impossible de s'y retrouver. Les passages secrets jonchaient les murs, les tableau et même les cheminées. Il se tenait de la sorte toujours informé de ce qu'il se passait dans son château, de là où ça se passait, qui était en cause et de quoi il était question.

Être en présence de la reine ne l'inquiétait pas plus que cela, trop arrogant pour se soucier d'une blonde de plus ou de moins, il lui témoignait cependant d'un respect incroyable en ne sortant pas d'injure lorsqu'il lui adressait la parole.

Le jeune homme laissa son regard vagabonder sur les murs et sourit. Il réussirait très certainement son coup, et en apprendrait plus dans le même temps sur ce mystérieux ennemi qui fait se rebeller la population.

"Ma reine, ces derniers temps, mes gardes désertent, mes soldats ont peur, la population perd en capital et la folie se répand. Ce serait mentir que de vous dire que ce repas n'est que pour vous repaître, d'autant plus que mes larbins cuisinent très mal..."

Il ouvrit la porte de la salle à manger et lui fit signe d'entrer.

"J'aurais aimé en savoir un peu plus... sur ce fléau qui fait trembler tout Lelwen..."

Maenne s'y attendait. Ce n'étais pas qu'un simple dîner de courtoisie. Le Seigneur se posait des questions au sujet de la menace qui pesait sur Lelwën. C'était tout à fait compréhensible et normal. Cependant, Maenne ne savai pas quoi lui répondre. A vrai dire, elle n'en savait pas plus que lui. Du haut que son statut de Reine, elle se sentait aussi impuissante qu'une domestiques dans cette affaire. Mais il était hors de question, de faire transparaitre cette impuissance.

La jeune femme s'apprétait à répondre au Seigneur quand elle aperçut Revan en entrant dans la salle à manger. Que faisait-il ici ? Son coeur ratta un battement. Elle aurait pourtant dû s'y attendre. Quand Revan voulait quelque chose, rien ou presque ne pouvait le retenir. Visiblement, il tenait à avoir Maenne toujoursà l'oeil pour pouvoir l'informer de tout. D'ailleurs, il semblait n'y avoir rien à signaler. Tant mieux. Le Seigneur Ter'Kemn n'avait heureusement pas remarqué le trouble de la Reine car il se trouvait derrière elle. Maenne n'accorda qu'un petit signe de tête à Revan, qui se plaça ne retrait, avant de se tourner vers le Seigneur. Elle n'avait pas soif pour le moment, mais elle devait s'avouer qu'elle aait plus confiance en ses boissons que si elles avaient été préparées par quelqu'un qu'elle ne connaissait pas.

-J'aurais dû me douter de la raison de ce dîner...

Ses gardes désertaient ? Rejoignaient-ils le camp d'en face ? Très mauvaise nouvelle en tout les cas. De plus, le peuple commençait à se douter de quelque chose. Encore plus mauvais...

-Je crains ne pas pouvoir vous éclairez beaucoup. J'ai également constaté des dérèglemens dans la vie de certaines villes. Des enquêtes furent menées, mais aucune ne fut très fructueuse.

Maenne se gardait bien de dire que dans les déserteurs se comptaient des soldats de son palais. Cela lui plaisait très moyennement car certains de ses soldats pouvaient avoir laissé trainer leurs oreilles là où il ne l'aurait pas fallu. S'ils avaient rejoint le camp ennemi, ils pouvaient dan ce cas disposer d'imformations utiles. Vraiment très mauvais.