Au détours d'un couloir ... [terminé]

L'air ennuyé de Maenne disparut dès qu'elle vit à qui elle avait affaire. C'était le très charmant Revan Tôno, un courtisant. Un des seuls qui n'était pas trop envahissant aux yeux de Maenne. Celui qu'elle préférait d'ailleurs... Il fallait avouer qu'il était difficile de résister à ses magnifiques sourires. Il pouvait peut être parraitre étrange au premier coup d'oeil, surtout à cause de la couleur de ses yeux, mais il s'avérait être un jeune homme aimable et ayant de bonnes manières, malgrès sa modeste naissance.

-Revan! C'est donc vous! Quelle joie de vous voir !

Un sourire rayonnant illumina le visage de la reine. Oui, elel avait un petit faible pour ce beau courtisant, mais elle ne voulait pas l'avouer. Il fallait dire dire qu'il avait beaucoup de charmes et que rester insensible était difficile. Dès qu'il entrait dans son cercle de vison, les soucis de Maenne prenait tout de suite une ampleur moindre. Après Fint, c'était probablement la personne en qui elle avait le plus confiance. Ou du moins, il n'arrivait pas loin.

- Que me vaut le plaisir de votre venu ?

Elle espérait à se dire qu'il faisait tout pour la croiser. Mais elle tentait également de voir la vérité en face. Elle était la reine et avait des obligations. Penser à des choses aussi futilles n'était pas très convenable.

Revan continua de sourire, il savait très bien les sentiments que la reine éprouvait pour lui et ça l'amusait, il n'était dans sa cour, que pour la séduire et être son confident. Mais malgré la puissance maléfique de Revan, il s'aventurait des fois à tomber sous le charme de la reine, mais sa vraie nature reprenait rapidement le dessus, après tout, il était le criminel le plus dangereux du royaume.

-Je passais dans le coin quand j'ai senti l'odeur de votre délicat parfum, donc je me suis demandé si malgré vos obligations, je pouvais profiter de votre temps pour avoir un petit brin de conversation.

Revan lui sourit en pensant au nombre d'assassins qu'il avait tué durant la semaine, il se demandait des fois si les gardes ne servaient qu'a faire de la figuration...

-Et puis, je voulais vous conseiller de changer de responsable de la sécurité, j'ai appris qu'une dizaines d'assassins avaient réussis à pénétrer dans le château cette semaine...et je dois avouer que je m'inquiète pour votre sécurité ces temps ci.

Comme d'habitude, il pensait ce qu'il disait, et ça lui permettait souvent de s'attirer les bonnes graces de la reine.

Les paroles du jeune homme envoutèrent comme à leur habitude Maenne. Elle se reprit tout de même. Elle était en plein milieu d'un couloir, beaucoup d'oreilles et d'yeux indiscrêts trainaient... Et puis, son devoir obligeait, elle devait rester impasible. Face au conseil concernant le responsable de la sécurité, la reine soupira. Il y avait tant d'inacapable... certes certains faisaient ce qu'ils pouvaient mais un bon nombre se laissaient aller un peu trop au goût de Maenne. Un de ses conseiller il avait également fait une remarque au sujet de la sécurité du palais. Maenne rayonna intérieurement en entendant le jeune homme dire qu'il se souciait de sa sécurité.

- Vous avez bien raison. J'enverrai quelqu'un dire deux mots au responsable. Ou j'y irais probablement en personne. Il serait temps de réveiller certains hommes.

Maenne jeta un oeil à un groupe de courtisants qui commençait à se masser un peu en retrait, n'attendant qu'un signe de la reine pour s'avancer. Elle détourna le regard, leur montrant ainsi qu'elle n'avait aucune envi de leur présence à ses côtés. Elle en revint à Revan et reprit:

- Quand à votre présence, elle ne m'ennuit aucunement ! Au contraire... Et cela m'offre la possibilité d'émerger de mes sombres pensées...

En effet, jours et nuits elle ne songeait plus qu'à Lelwën et la menace qui planait sur ce monde, chaque jour plus proche, plus menaçante mais malheureusement, dont elle ne savait pas la source...

Revan sentit l'odeur putride de ses concurents, il détestait ce ramassis d'humains baveux, qui n'écrivaient pas, ne travaillaient pas et ne savaient même pas chanter. Il se retourna en faisant comme si de rien n'était et les regarda. Il avança vers eux, ce qui eut comme effet de les faire tous reculer de peur. Il fit un petit sourire et sortit une dague, ce qui eut comme effet de les faire partir au galop, puis il l'utilisa pour ouvrir une enveloppe. Il savait qu'ils allaient revenir, mais il était tranquille pour un moment. Il prit un air triste et retourna voir la reine.

-Comment pouvez vous supporter ces misérables ? Ils ont toujours vécu dans le luxe, la richesse, la noblesse. Ils ne savent rien de la misère des autres, ils gaspillent leur or alors que chaques jours dans le royaume, un enfnt meurt toutes les minutes de froid, de faim, de viol ou de blessure. Et oui majesté, voila l'exterieur, votre peuple vit dans la misère, tandis que vous vous inquiètez de brigands, vous vous en éloignez sans le vouloir. Mes paroles ne sont pas agréables, mais peu de seigneurs se préoccupent de ça hormis le seigneur Fint. Je ne cherche pas à vous donner de belles paroles comme ces baveux, mais plutôt à vous montrer ce que vous devriez faire !

Revan s'était un peu emporté, mais il n'oubliait pas sa jeunesse, et malgré son côté maléfique, il n'aurait jamais pu faire de mal à un enfant.

Retournement de situation si on pouvait dire... Maenne se pétrifia sur place. Revan avait plus que raison. Maenne avait probablement failli dans son devoir. Elle ne devait pas être à la hauteur... C'était tellement difficile de subvenir au besoin de tous... Et que faisait-elle ? L'égoïste. Oui, l'égoïste. Penser aux assassins qui pouvaient se faire arrêter par la garde plutôt qu'aux paysans plus ou moins pauvres qui tentaient tant bien que de mal à survivre. Le jeune homme lui faisait voir la véritée. La reine avait pâlit légèrement. Elle n'aimait pas manquer à son devoir. Elle voulait tant être à la hauteur et être digne de son cher père.

-Vous... vous avez raison...

Maenne s'appuya contre le mur pour se maintenir debout. Heureusement que seul Revan était là, à présent. Jamais elle n'aurait montré un signe de faiblesse devant quelqu'un d'autre. Le Seigneur Fint était un bon exemple... Maenne, elle, ne faisait probablement que des erreurs...

-Pardonnez-moi Revan... J'ai bien peur de ne pas être une assez bonne reine pour Lelwën. Je ne suis peut-être pas prête après tout.

Il était vrai que tout lui était tombé dessus rapidement, sans prévenir. L'annonce de la mort de son père lors d'une bataille l'avais profondemment atteinte, mais elle devait en plus le remplacer sur le trône. Durant les premiers jours, les plus durs de sa vie, elle avait cru ne jamais y arriver. Finalement elle avait tenu bon et avait appris à se composer un masque impasible et impénétrable. D'ailleurs, à l'instant même, elle tenta de se reprendre et de se redresser, mais la conviction n'y était pas. Il était toujours difficile de voir la vérité en face. Surtout pour quelqu'un ayant tant de responsabilités.

Maenne ferma un instant les yeux, histoire de remettre de l'ordre dans ses pensées. Lorsqu'elle les rouvrit, elle vit que d'autres sourtisants s'approchaient à nouveau discrêtement.

-Oh ça suffi, ça n'est vraiment pas le moment !

Devant l'air courroussé de la reine, et soucieux plaisir, les courtisants s'éloignèrent rapidement en lançant des regards étonné à Revan, qui lui, avait le droit de rester. Maenne tourna la tête vers le jeune homme et ses yeux d'une étrange force envoutante.

-J'ai des conseillers. Ils m'aident, plus ou moins à gouverner. Je ne suis jamais vraiment seule. Mais j'avoue que si mon père était encore là...

Elle ne finit pas sa phrase. Ca n'était pas la peine. Revan comprendrait. Il comprenait facilement. Et puis, Maenne lui avait déjà parler de son père, du respect qu'elle avait pour lui, de tout ce qu'elle savait grâce à lui. Mais elle aurait pu apprendre encore tellement plus!

Revan la regarda toujours en souriant, elle était tellement naive, c'était amusant, mais il montrait plus son contentement d'être avec elle que son amusement.

-Vos conseillers ? J'espère que vous comprendrez majesté que les attaques des brigands, les assassins, tout vient de l'interieur et pas l'inverse. Je leur fait encore moins confiance que les larves qui vont MORFLER SI ELLES RESTENT DERRIERE MOI !

Il se retourna d'un seul coup en hurlant ces derniers mots et une fois de plus ses concurents mirent les voiles. Revan se calma ensuite et regarda à nouveau la reine.

-Votre père n'est pas mort majesté, il ne mourra que si vous l'oubliez et si vous n'êtes pas digne de ce qu'il vous a laissé. Vous devez relever la tête et montrer à tout le monde qui vous êtes. Vous devez gouverner avec sagesse en la mémoire de votre père, pour votre peuple et surtout pour votre propre bien. Je vous aiderais autant que je pourrais...

Il ne finit pas sa phrase, le chef de la sécurité se rapprocha avec quelques gardes et sortit son épée en direction de la reine.

-De l'interieur comme je le disais...vous croyez vraiment que votre minable peloton pourra faire quelque chose contre la reine, minable ?! Je vais vous montrer à quel point l'éducation chez la famille royale coute chère.

Revan mit ses gants en quelques secondes et fit des gestes dans l'air très précis, puis quand un soldat avança vers la reine il tira un grand coup sa mian vers lui et le soldat fut coupé en deux sous le regard horrifié du chef de la sécurité. On pouvait maintenant distingué de minuscules fils, des fils en diamants. Il fit un geste brusque qui enleva le sang des fils pour qu'ils soient à nouveau invisible ou presque, puis d'un tour de doigt, il entoura la tête du responsable qui tremblait.

-Les traitres n'ont pas le droit à un traitement de faveur...

Il décapita le chef de la sécurité et regarda les gardes qui tentèrent de fuirent, sans penser que leurs jambes étaient aussi attachés par les fils, Revan vint après les achever. Revan avait repris une apparence d'enfant sous l'époque du roi, puis il avait été entrainé par une section spéciale destinée à protégé la famille royale, les anges de la mort. Revan ne devenait le Nécromancien que rarement, et il était connu des membres influents du royaume comme "Dieu de la mort", c'était le prodige de la section. Il était le seul qui arrivait à maitriser les fils en diamants, une arme aussi dangereuse pour son porteur que pour ses cibles. Il était en fait autant pour la royauté que contre, et son double jeu était calculé à la perfection, à l'heure voulue il choisirait son camps ou serait contre les deux.

-Oui majesté, j'ai connu pendant peu de temps votre père...pardonnez moi de ne pas vous avoir vraiment parlé de moi...

Tout s'enchaina très vite. Alors que Maenne, encore surpise de l'éclat de voix de Revan, allait répondre aux dernières paroles de ce dernier, elle vit arriver le chef de la sécurité en compagnie de quelques gardes... Malheureusement, leurs intentions étaient loin d'être bonnes. En deux temps trois mouvements, Revan les mis hors jeu. Comment ? Revan? Maenne tombait des nues. Elle ne le connaissait pas ainsi. Que penser à présent ? La reine se constitua un masque neutre et interpela un soldat qui, alerté par le bruit, accourait. Sans faire attention à son air étonné, Maenne lui tint ses propos:

-Veuillez revenir avec deux autres hommes et débarrasser... ( elle jeta un regard aux hommes qui jonchaient le sol). Tâchez de ne pas ébruiter l'affaire, ou votre carrière en pâtira. Tout comme celle des compagnons que vous ramènerez.

La jeune femme avait utiliser une voix froide, qu'elle n'utilisait que rarement. Le jeune soldat tenta de protester.

-Se sont des ordres soldat ! Pas de discution et dépêchez-vous ! Si quelqu'un tentait de venir par ici empêchez le. Vous avez intérêt à revenir avant que quiconque ne se soit aventuré ici.

Quand il eut disparu au bout du couloir, Maenne prit quelques instant avant de se retourner vers Revan et de le regarder dnas les yeux.

-Que me cachez-vous d'autre, Revan ?

Elle avait gardé son ton froid. Elle n'aimait pas le fait que le jeune homme, lui aussi, lui fasse des cachoteries. Elle avait du mal à digérer ce qu'il venait de se passer.

Revan ne sembla pas être surpris par le ton de la reine, son père lui avait caché pleins de choses pour sa sécurité. Il continua de sourire et de lui parler de sa voix toujours aussi envoutante.

-Majesté nous nous connaissons depuis un moment mais je ne me suis jamais vraiment présenté il me semble...Revan Tôno, surnommé "Le dieu de la mort", je faisais partie d'une unité d'élite qui avait pour seul objectif de protéger la famille royale, "Les anges de la mort", cette unité a été détruite et anéantie lors de la mort de votre père alors que moi je veillais discrètement sur vous. Depuis mes douze ans, j'ai été entrainé à tuer les ennemis de votre altesse et vous protéger. Une fois le roi mort, vos conseillers m'ont licencier de mon poste et j'ai du quitter la cour, j'ai voulu vous revoir, mais votre beauté à décidé autrement pour moi et je suis resté pour des motivations venu du coeur pour une fois...Je comprends que votre majesté se sépare de moi après ce qui s'est passé et je me retire donc, longue vie à vous.

Revan se retira en sachant pertinament que la reine n'accepterait pas de le voir partir comme ça...

Son père ne lui avait pas tout dit. Maenne pouvait le comprendre. Ainsi il y avait une unité d'élite, spécialisée dans la protection de la famille royale ? Et elle avait été dissoute ? Revan lui pourtant était resté... Mais pourquoi les conseiller l'avaient-ils licencier ? La reine songeait qu'il fallait qu'elle aille leur dire deux mots plus tard dans la journée.
Revan commença alors à s'en aller, au moment où les soldats arrivaient pour "débarrasser".

-Revan, attendez !

Il ne pouvait pas partir comme ça. Il lui avait tout juste sauver la vie... Que s'imaginait-il ? Les soldats disparrurent rapidement.

-Ne croyez pas que je veuille vous voir disparraitre juste... pour cela...

Maenne soupira intérieurement de soulagement quand elle vit que Revan se retourna. Cependant, elle eut un imperceptible mouvement de recul lorsqu'il se jeta sur elle. Elle poussa un petit cri de surprise quand elle vit le poignard qui avait blesser gravement Revan. Ce dernier entreprit d'éliminer le dernier assassin, avant de tomber au sol, les yeux fermés. La reine espéra fort qu'il n'était pas mort... non pas Revan ! Mais que pouvait-elle faire ?

-Gardes !!

Maenne se pencha au dessus du courtisant. Courtisant qui cachait bien des choses, et qui devait être plus que ça. non, il ne devait pas mourir. Il ne le fallait pas !

-Revan ? Revan, vous m'entendez ?

Maenne lui passa une main sur le visage, dans l'espoir qu'il réagisse. Des bruits de pas se firent entendre au bout du couloir. Maenne cria aux gardes de se dépêcher et de prévenir la guérisseuse. Un des gardes repartit au pas de course, tandis que deux autres vinrent constater les dégâts.

-Ne vous occupez pas du cadavre! Occupez-vous de Revan! Conduisez-le jusqu'aux appartements de la guerrisseuse !

Non, il ne devait pas mourir. Il y avait déjà eu son père et maintenant Revan ? Non... Elle ne voulait pas perdre l'une des dernières personnes qui lu iétaient chères. Un étrange sentiment prit possession de la reine. Un sentiment qu'elle n'avait jamais connu jusqu'alors ou qu'elle n'avait jamais voulu reconnaitre... Serait-ce l'amour ?

Jusqu'où allaient aller les révélations ? Revan était passé en moin de temps qu'il n'en faut pour le dire de simple courtisant, bien que simple ne soit pas un terme approprié, à mage noir. Mage était déjà difficile à avaler, mais mage NOIR qui plus était... Maenne avait une expression inquiète sur le visage. Et si Revan n'était qu'un genre d'espoin, censé l'amoudouer pour pouvoir la tuer plus facilement ? C'était peut-être ça... Pourtant non, elle n'arrivait pas à se faire à cette idée. Mais elle devait se faire une raison. La Reine se détourna de Revan qui venait d'ouvrir les yeux, et se tourna vers la guerrisseuse:

-Merci de tes services, même si d'après ce que j'ai compris, il n'a pas besoin de tes soins...

Maenne ne savait plus quoi penser. Demander des explications ? A quoi bon ? Pour obtenir de nouveaux mensonges ? C'était inutile. Revan ne devait pas avoir apprécié que Maenne connaissaice la vérité à présent, car il ne pourrait plus la tuer aussi facilement... Mais était-ce vraiment son but ?
Maenne s'apprétait à partir quand elle redit quelque chose à nouveau à la guerrisseuse:

-J'oubliais, pas un mot à qui que se soit au sujet de ce jeune homme. Si je souhaite que mes sujets soient au courant, je m'en chargerais moi-même.

Sur ceux, Maenne se détourna, pensant que Revan n'aurait rien à gagner à la rappeller. Cela ne l'empêcha pas d'espérer...

Revan se leva d'un seul coup et la porte devint noire, empêchant ainsi la reine de partir, il se leva et s'avança vers elle. La guérisseuse sortit une dague et se dirigea vers lui, mais elle fut d'un seul coup éjectée par un éclair noir qui sortit des mains du jeune homme. Revan arriva devant la reine et...tomba à genoux devant elle.

-Vous voulez la vérité ?! Et bien la voila ! Je suis né il y a une centaine d'années dans la misère, puis j'ai été recueilli par un alchimiste, puis le pouvoir m'a rendu fou ! J'ai tué des jeunes filles vierges pour créer un masque, pour avoir un pouvoir, j'ai volé leurs ames pour survivre ! Puis je me suis rendu compte de ce que je voulais vraiment et pour me faire pardonner je me suis fait engagée dans les anges de la mort. Tous les membres étaient des anciens criminels. Puis je vous ai vu grandir et votre bonté je dois l'avouer m'a fait changé de point de vue, votre beauté aussi. Je suis celui qu'on nomme l'alchimiste, le nécromancien...je voulais vous séduire pour pouvoir être hors d'atteinte, puis je suis tombé sous votre charme...et je vou saimes majesté...je sais que ce que j'ai fait est impardonnable, et je vous laisse faire de moi ce que vous voudrez.

Revan lui tendit un fil qui était entouré autours de son cou, elle n'avait qu'a tirer...

La reine se retourna à la volée, quand elle entendit Revan se précipiter. Elle cria à Revan de se calmer, pensant qu'il entrait dans une colère... noire, lorsqu'elle le vit éjecter la guerrisseuse plus loin. Etant sûre qu'il allait ensuite se jeter sur elle pour la tuer, Maenne eut un mouvement de recul. C'est alors qu'il se jeta à genoux. Il lui avoua tout. Maenne eut du mal à être insensible à ce qu'il lui disait. Il parraissait sincère. Il était trop dur pour Maenne de penser à Revan autrement. Pour elle, il était ce séduisant courtisant aux bonnes manières. Pas un mage noir ! Pas un monstre...

Maenne réalisa alors que le jeune homme lu iavait dit l'aimer. Etait-ce vrai? Ou une ruse encore ? Elle aurait aimé que se soit vrai... Revan lui tendit alors un de ses mystérieux fil. Il se l'était passé autour du cou avant.

-Revan cessez ses sottises!

D'un mouvement souple, elle parvint à lui enlever le fil et le faire tomber au sol.

-Peut-être qu'en faisant ce geste je fait une grosse erreur. Peut-être que ce que vous me dites n'est que mensonge. Seulement vous avez réussi. vous m'avez bien manipulé, mes sentiments et moi, et aujourd'hui je ne peux vous voir mourrir. Encore moins si c'est de ma propre main.

Maenne se détourna.

Revan se releva, puis voyant la reine se détourner, il ne put supporter cet echec de sa part...il se détourna lui aussi et avec un de ses fils, il fit tourner la reine pour qu'elle le voie.

-Je ne t'ai jamais manipulé Maenne, mais tu es une reine et moi juste un enfant abndonné qui a grandit et qui a mal tourné, je suis mauvais et toi tu es impregné de bonté, je suis idiot de croire que tu aurais pu aimer un idiot comme moi. Je t'ai raconté la vérité, si tu ne me crois pas ce n'est pas grave, je devrais être mort depuis longtemps de toute façon...

Il fit un dernier sourire, un sourire pleins de regrets, puis il sortit son fameux masque et un autre miroir, le miroir fit trembler le masque et des visages blancs en sortirent, il ne cessa pas, des centaines en sortirent mais il ne pu pas aller plus loin, son énergie vitale était presque entièrement partie, puis il tomba par terre dans un sourire, surement le dernier...il avait renoncé à son immortalité pour celle qui l'aimait...fianlement le mal ne donnait rien de bon.

Il ne l'avait jamais manipulée? Quelle ironie, à se moment même il la "manipulait" pour qu'elle puisse le voir.

-Veillez cessez de me tutoy..

Les mots mourrurent avant d'avoir franchis ses lèvres. Qu'était-il en train de faire ? Pourquoi ce sourire plein de regret ? Oui, c'était du regret. Ainsi, voila le fameux masque ? Mais qu'était-il en train de faire ? Il parraissait s'affaiblir à vu d'oeil. Maenne ne supportait pas le voir souffrir.

-Revan, qu'est ce que vous faites ?

Le visage sans expression de la reine devint paniqué. Serait-il en train de se tuer ? Non, il ne fallait pas ! Peut-être était-il un être des plus maléfiques, peut-être lui mentait-il encore mais elle ne voulait pas qu'il meurt! Elle ne le voulait pas ! Même s'il était un mage noir. Maenne avait tout juste compris quelque chose... du moins, elle acceptait enfin de se l'avouer: elle aimait. Elle aimait Revan. Courtisant ou mage noir, elle l'aimait. Qu'il était corrompu par le mal ou non. Elle n'y pouvait rien. Ce sentiment pouvait mettre Lelwën en péril elle le savait. Enfin, dans le cas où les intentions de Revan étaient mauvaises... Il ne faudrait rien avouer. Tut garder pour soi, ne plus y penser. Ne plus tenter de le revoir. L'oublier! Bien que cela risque d'être dur.

Il tomba au sol. Elle ne pouvait l'ignorer. Elle se jeta au sol à ses côtés.

*Faites qu'il ne soit pas mort... S'il vous plait !*

-Revan ?

Il parraissait toujours vivant. Une fois qu'elle en serait sûre, elle partirait et ne le reverrais jamais. C'était une pensée douloureuse, mais elle devait s'y contraindre. Elle était reine, la sécurité de ce monde dépendant en partie d'elle. Elle avait des devoirs...

Revan sortit de la pièce. Enfin non, ce n'était plus Revan. C'était le Nécromancien. A cause d'elle! Maenne s'effondra au sol, à genoux, seule dnas la salle. Mais qu'avait-elle fait ? Elle laissa les larmes couler sans retenu sur ses joues. Comment avait-elle pu agir de sorte à ... à le détruire ! Il était donc vraiment sincère depuis le début et elle, elle ne l'avait pas vu! Elle n'était qu'une idiote! Plus jamais elle ne reverrait Revan. Plus JAMAIS par sa propre faute! Ses larmes redoublèrent.

Maenne se redressa tant bien que de mal. Elle avait oublié la guerrisseuse et n'en n'avait que faire du garde qui gisait au sol. essuyant d'un geste sec les larmes qui l'aveuglaient, elle sortit en trombe de la pièce. Heureusement que cette aile du château était très peu fréquantée. Revan... non... le Nécromancien pouvait êtr eun vrai danger. Mais elle n'arrivait pas à l'imaginer autrement qu'en Revan. Il était et resterait Revan. Maenne courrait dans le couloir, quand elle finit par le voir de dos, qui continuait à avancer.

-Revan !

Maenne avait pris un ton suppliant que personne n'avait entendu venant d'elle.

Le Nécromancien ricana en voyant la reine, puis avança sa main pour lancer un éclair noir, le même qui avait presque tué la guérisseuse, mais d'un seul coup il hurla de douleur et se mit à genoux, son masque sembla d'un seul coup devenir tellement chaud que l'on avait l'impression qu'il venait d'être créé. Soudain un corps sortit du masque et tomba en roulant par terre, c'était Revan qui gisait par terre, aux pieds de la reine. Les vetements du Nécromanciens avec le masque volèrent dans le vide, puis d'un seul coup une voix qui était composé de milliers d'autre s'éleva.

-Crois tu vraiment pauvre idiote que tu peux me défier ainsi ! J'ai été créé par l'homme que tu vois à tes pieds mais je peux aussi le détruire, je suis l'ombre de sa famille ! Ils sont tous des assassins ! Il te tuera au bout du compte, comme il a tué ces pauvres filles.

Revan se releva en crachant du sang avec toujours le même visage, le masque avait finalement prit la vie des jeunes filles, puis il avait empêché Revan de vieiilir jusqu'a présent mais en fait celui qui avait prit la vieillesse c'était le masque et non Revan.

-Tu les a tué...c'est toi le monstre...

-Ne me fais pas rire ! Ta famille est né sous le signe du démon, c'est pour ça que le roi a donné l'ordre de les massacrer, mais toi comme tu lui a promis de le servir, il ne t'a pas tué, ça fait une centaine d'années que tu sers la famille royale tu ne te souviens pas.

-Silence ! Les morts ne parlent pas, les erreurs non plus !

Revan se releva, ses yeux jaunes toujours aussi actifs, ça venait en fait de sa famille, il sortit ses fils qu'il bougea dans les airs et fit ejecter la reine sans lui faire de mal par sécurité. Il envoya d'un seul coup tous ses fils dans un coin précis du masque qui esplosa en laissant échapper toutes ses âmes. Revan soupira et s'écroula pour une fois encore, il n'était que le dieu de la mort, rien d'autre et il ne mourrait pas comme ça, tant que la reine ressentirait quelque chose pour lui il vivrait. Il regarda la reine qui était revenue vers lui et lui parla d'une voix faible.

-Si je suis entré au service de votre famille c'est pour ne pas être comme la mienne...

En moins d'une heure, Maenne avait vu plus de phénomènes étranges que depuis toujours. Revan était donc comme... possédé ? Il n'avait donc pas menti... Qu'elle avait été idiote de ne pas le remarquer. Mais son devoir lui faisait mettre ses sentiments de côté. Elle devait penser aux autres, à Lelwën avant de penser à elle. Aujourd'hui, elle voulait être une femme normale. Avoir une vie normale et pouvoir laisser libre cour à ses sentiments.

Revan tomba au sol et Maenne accourut à ses côtés. Il lui dit la raison de son entrée au service de la famille royale.

-Je vous crois Revan. Et je vous demande pardon pour tout.

Maenne trouva étrange que personne ne soit là après tout de rafus qu'il venait d'y avoir. Le Nécromancien avait du faire des dégâts parmi les gardes... Il allait falloir trouver une explication. Elle verrait plus tard. Pour l'instant, il fallait que le jeune homme aille mieux.

-Revan, il y en a d'autres comme vous, n'est ce pas ?

Maenne n'en avait que faire des crimes de Revan. il n'était pas vraiment siens d'ailleurs, si elle avait tout suivi. Et puis, peu lui importait pour le moment. Il était vivant, c'était le principal.